Sa première description date des années 1400 avant J.C. ! Les 2000 espèces connues appartiennent à l’ordre des siphonaptères.
La puce, mesurant quelques millimètres de long, peut être considérée, grâce à ses pattes postérieures robustes, comme la championne du saut aussi bien en longueur (40 cm) qu’en hauteur (20cm).
Ses pattes, avec présence d’épines groupées par séries, lui permettent de s’accrocher fermement à son hôte.
Son corps, comprimé de chaque côté, lui permet de se mouvoir aisément entre les poils ou la fourrure de son hôte. N’aimant pas la lumière, elle vit principalement au plus profond de la fourrure.
C’est un ectoparasite (elle vit sur la surface corporelle d’un être vivant), qui suce le sang de mammifères ou d’oiseaux.
Elle aime des températures entre 18 et 27 ° C et un taux d’humidité de l’ordre de 70 %.
Les conditions idéales pour son développement sont donc plutôt dans les périodes chaudes et humides comme le printemps ou l’automne.
La puce meurt lorsque vous l’exposer pendant une heure à une température > à 39°C.
La puce adulte peut vivre de 6 à 12 mois et la larve peut survivre jusqu’à 2 mois sans nourriture.
Son appareil buccal est formé de 3 stylets : le médian, creux, qui permet l’aspiration du sang, tandis que les 2 autres permettent d’injecter la salive (anti-coagulante).
L’irritation est causée par la réaction du système immunitaire de l’hôte aux substances présentes dans les sécrétions salivaires de la puce.