Au printemps, celles qui ont survécu à l’hiver s’installent dans un tronc creux le plus souvent dans les chênes, les conduits de cheminé, sous un abri, parfois dans le sol (ex compteur d’eau), dans les greniers, dans les charpentes ou soupentes dans les bottes de paille ou les tas de compost.
Les nids sont composés principalement de grosses fibres de bois pourri qu’elles mastiquent et mélangent à sa salive. Elles fabriquent une matière qui ressemble à du vieux carton. Les variations de couleurs, en stries, sur le papier du nid correspondent aux différentes fibres collectées par les ouvrières sur des plantes différentes, ou des parties différentes de l’écorce.
Sa construction est différente sur certains points du Frelon Asiatique.
De plus petite taille, le nid toujours ouvert dans son extrémité bas ce qui leur permet aussi d’évacuer les déchets et de faire leurs besoins plus facilement.
Les nids sont souvent composés de 5 à 10 (voire 12) rangées de plateaux superposés bien moins large mais avec des alvéoles beaucoup plus hautes et plus larges car le Frelon Européen est plus grand que le Frelon Asiatique